dimanche 19 avril 2009

Davide Rondoni (3)

Et quand tu iras sur les collines, peut-être en bicyclette
ou en mobylette, la première fois vas-y
sans personne avec toi

expose ton visage en haut de la montée rue de Barbiano

admire doucement la vallée de l'autre côté, le vert
dans la brume du matin, celle qui se dissipe
et pense à quelqu'un

à qui tu veux offrir ce moment qui est à toi
ce léger désarroi qui est à toi
pour la beauté du monde

puis redescends avec le vent dans tes cheveux, et le regard plus beau

Davide Rondoni. Un bonheur dur. Ed. Cheyne