Et quand tu iras sur les collines, peut-être en bicyclette
ou en mobylette, la première fois vas-y
sans personne avec toi
expose ton visage en haut de la montée rue de Barbiano
admire doucement la vallée de l'autre côté, le vert
dans la brume du matin, celle qui se dissipe
et pense à quelqu'un
à qui tu veux offrir ce moment qui est à toi
ce léger désarroi qui est à toi
pour la beauté du monde
puis redescends avec le vent dans tes cheveux, et le regard plus beau
Davide Rondoni. Un bonheur dur. Ed. Cheyne