samedi 11 avril 2009

Fabio Pusterla. Deux rives (1)

Depuis une côte

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Sur le sable

un chien peut arriver,

un chien vagabond qui flaire,

te regarde.

Quand il se couche à côté, là,

il te reconnaît à ce peu que tu es :

deux yeux, un rien de chaleur,

une même fatigue,

et le filet de voix qui suffit à lui dire bonjour.


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Laisse des taches verdâtres,

ne se définit pas, ne le cherche pas : le liège

et mollusque, une eau trouble, dense.

Chaque têtard, chaque larve.

Poussière, sous-bois. Il a tout son temps.

Il prépare la forêt.


Fabio Pusterla.
Deux rives. Ed. Cheyne