dimanche 11 octobre 2009

Rainer Maria Rilke (1)

Notre avant-dernier mot
serait un mot de misère,
mais devant la conscience-mère
le tout dernier sera beau.

Car il faudra qu'on résume
tous les efforts d'un désir
qu'aucun goût d'amertume
ne saurait contenir.

Rainer Maria Rilke, Poésie, Seuil