Dove porta questa strada che nessuno più imbocca,
strada appena intuibile, sentiero
d'erbacce?
...
Où mène cette route où plus personne ne s'engage,
route que l'on devine à peine, sentier
de mauvaises herbes ?
Ici les gens roulaient sur le ventre, ricanant,
et l'on entendait des cris, de douleur aussi.
(Elle existe, elle existe même sans nous,
la possibilité d'un chemin .
Il faudra se tapir dans l'herbe, oublier quelque chose,
et toi, peur maudite,
nous devrons bel et bien te vaincre.)
Fabio Pusterla, Les choses sans histoire, Ed. Empreintes